Commentaires sur les poèmes de Catherine Lavarenne
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Re: Commentaires sur les poèmes de Catherine Lavarenne
Saluut Catherine !
Je n'ai pas ton poème 4, pourrais tu me l'envoyer ?
Merciiii
Je n'ai pas ton poème 4, pourrais tu me l'envoyer ?
Merciiii
Lilly-Gabrielle- Messages : 8
Date d'inscription : 23/01/2011
Re: Commentaires sur les poèmes de Catherine Lavarenne
Allo!
Voici:
1.
Dans la noirceur profonde du matin j’entendais le réveil des adultes, la prière murmurée, les bâillements, les pas dans l’escalier, l’eau courante. J’allais m’habiller.
2.
Dans l’étable, le froid craquant se mêlait aux odeurs animales : foin, fumier et haleines ruminantes. Beuglements. Petits coups de marteau pour casser la glace dans les abreuvoirs. Brassée de paille fraîche dans les enclos. Chaque planche recelait l’empreinte de l’homme qui l’avait clouée. Mon oncle s’affairait dans son laboratoire tout de guingois, fait de bois râpé et de pièces réchappées. Il fredonnait des mélodies dont il ignorait les paroles. Ma tante me transmettait des gestes immémoriaux, ceux du travail, du bonheur simple et de l’essentiel.
3.
Nos pas s’enfonçaient dans une neige bleutée, sous un ciel bas, de moins en moins impénétrable. Nous rentrions.
4.
Mon oncle et ma tante se donnaient la main. Les yeux fermés sur le pain et le lait chaud, sur la lumière fatiguée de décembre, je les écoutais prier. Ils remerciaient toujours dieu de m’avoir jusqu’à maintenant protégée. Je retenais mon souffle, légère comme un ange.
Bonne soirée!
Voici:
1.
Dans la noirceur profonde du matin j’entendais le réveil des adultes, la prière murmurée, les bâillements, les pas dans l’escalier, l’eau courante. J’allais m’habiller.
2.
Dans l’étable, le froid craquant se mêlait aux odeurs animales : foin, fumier et haleines ruminantes. Beuglements. Petits coups de marteau pour casser la glace dans les abreuvoirs. Brassée de paille fraîche dans les enclos. Chaque planche recelait l’empreinte de l’homme qui l’avait clouée. Mon oncle s’affairait dans son laboratoire tout de guingois, fait de bois râpé et de pièces réchappées. Il fredonnait des mélodies dont il ignorait les paroles. Ma tante me transmettait des gestes immémoriaux, ceux du travail, du bonheur simple et de l’essentiel.
3.
Nos pas s’enfonçaient dans une neige bleutée, sous un ciel bas, de moins en moins impénétrable. Nous rentrions.
4.
Mon oncle et ma tante se donnaient la main. Les yeux fermés sur le pain et le lait chaud, sur la lumière fatiguée de décembre, je les écoutais prier. Ils remerciaient toujours dieu de m’avoir jusqu’à maintenant protégée. Je retenais mon souffle, légère comme un ange.
Bonne soirée!
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